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Anna Byskov

Performances / Installation / Vidéo

Anna Byskov, née en 1984 à Quito (Equateur) est une artiste anglo-danoise diplômée de la Villa Arson à Nice en 2008. Elle pratique la performance où son corps et son esprit sont engagés vers la voie du burlesque et de la folie, l’artiste incarne des personnages à la frontière trouble, mêlant fiction et récit personnel, nous emmenant jusqu’aux confins de l’absurde, de l’incongruité.

Ses récentes expositions : Crac Alsace, FABRIKculture, Hégenheim ; La Halle aux Bouchers, Vienne ; Le Narcissio, Nice ; Les Bains-Douches, Alençon ; La MABA, Nogent sur Marne ; Le Cyclop, Milly-la-forêt ; PAC, Printemps de l’Art Contemporain, Marseille ; ReActor Festival Performance, Power Station of Art, Shanghai ; La Kunsthalle, Mulhouse ; Atelier Mondial, Basel ; La Fondation du Doute, Blois ; Openspace, Nancy ; FRAC Champagne-Ardenne, Reims.

En 2019, elle co-fonde avec cinq autres artistes de la région Grand Est, Bade-Wurtemberg, Region-Bâle, un collectif somebody*ies  qui souhaite renforçer les liens entre les artistes et les acteurs culturels de la région des trois pays (région frontalière entre l’Allemagne, la Suisse et la France) pour contribuer à une atmosphère de solidarité. Le collectif participe et s’interroge sur comment déplacer un travail personnel au sein d’un groupe ? Est-ce que le travail de groupe peut élargir et renforcer les conceptions d’un travail personnel ? Comment penser, travailler, vivre et fonctionner collectivement ?

« Anna Byskov se constitue au fil des ans une bibliothèque en perpétuelle évolution de formes et de gestes qu’elle utilise ensuite jusqu’à contentement, voir jusqu’à épuisement. En expérimentant à chaque fois de nouvelles combinaisons, elle cherche à atteindre ce point d’équilibre où le langage créé par ces différents agencements traduira alors parfaitement sa pensée. »
Vincent Verlé

« Sorcière et Viking, Anna Byskov, qui a participé au Salon de Montrouge en 2010, ne recule pas devant le ridicule, le pathos et le tragique, testant la gêne que cela déclenche et notre tentative de les récupérer par l’humour. A rebours de l’action minimale qui a dominé le renouveau de la performance ces dernières années, elle pencherait plutôt du côté de notre insatiable bêtise. Du théâtre de Gombrowicz et Pinter jusqu’aux Monty Python, elle explore les ressorts de l’échec et la confusion du dégoût et du désir. »
Pedro Morais

Ateliers proposés :
Atelier COLLAGES SOUS TOUTES SES COUTURES
-Atelier adultes

-Ateliers parent-enfant